Risque de légionelle : l’importance du suivi et du contrôle des installations
Véritable enjeu de santé publique, la légionellose a vu son nombre de cas augmenter ces dernières années. Pour diminuer le risque de légionelle, la réglementation a fortement évolué en imposant un suivi strict des bactéries légionelles au sein des bâtiments recevant du public. L’arrêté du 1er février 2010 a déterminé les règles à suivre en la matière. Les contrats d’entretien des réseaux d’eau proposés par les professionnels doivent dorénavant être en adéquation avec la réglementation.

Quel est le risque de légionelle ?
Les bactéries légionelles se trouvent généralement dans les eaux douces et les sols humides. Il est fréquent de les voir proliférer dans l’environnement favorable que représentent les installations d’eau. Une fois contaminé, un individu atteint de légionellose peut occasionner une infection pulmonaire grave.

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Les réseaux d’eau chaude sanitaire dont la température se situe entre 25°C et 45°C sont particulièrement propices au développement de ces bactéries. Les bâtiments possédant ce type d’installation doivent donc mettre en place un suivi du risque de légionelle conforme à la législation. Pour agir en prévention de la colonisation de la bactéries legionella, il convient de réaliser une surveillance bien spécifique.
Bien que la majorité des souches de légionelles s’avèrent sans danger, certaines entraînent des infections du corps humain. L’eau peut ainsi contaminer les hommes et les femmes par voie respiratoire lorsqu’elle est diffusée en aérosol par le robinet ou la douche.
Avec un total de 1816 cas de légionellose sur le territoire français en 2019, une augmentation de 49 % a été recensée depuis 2016. Un grand nombre de contaminations a causé une infection de type grippal. Cependant, des cas plus graves ont conduit à une pneumopathie grave ayant entraîné la mort.
Une stricte réglementation pour le suivi du risque de légionelle
La réglementation se concentre sur les installations collectives sanitaires des établissements recevant du public. Il convient de repérer les zones avec des risques élevés de contamination sans un contrôle approprié. Les principaux sont les douches, éviers, bains à remous, baignoires à jet… Il existe de nombreux lieux auxquels la législation impose un suivi et un contrôle :
- Spa ;
- Institut thermal ;
- Hôtel, résidence de tourisme et camping ;
- Bâtiment d’habitation ;
- Locaux de travail et établissements recevant du public ;
- Établissement de santé et médico-social ;
- Piscines et salles de sport…
Les hôpitaux et les résidences pour personnes âgées sont particulièrement concernés par ces obligations. La forte concentration de personnes à risque les oblige à être très vigilants en la matière.
Un contrôle des installations de production, de stockage et de distribution d’eau chaude est donc obligatoire depuis 2010. Les points à risque sont notamment le fond des ballons et les retours de boucle. En guise d’évaluation des risques, trois points déterminent la nécessité de la réglementation en vigueur pour les établissements :
- Un usage régulier des systèmes pour eaux chaudes ;
- De nouvelles installations ou ayant connu une rénovation récente ;
- Des habitants particulièrement vulnérables aux risques de la légionellose.
Une mise en place d’un contrôle de la température de l’eau et des campagnes d’analyse de légionelles est alors nécessaire. Pour tous les points à risque, le seuil limite de 1 000 UFC/L (unités formant colonie par litre d’eau) ne doit pas être dépassé. Les informations de l’arrêté du 1er février 2010 détaillent la fréquence des mesures et d’analyse selon le type d’établissement. Les plans et résultats de la surveillance doivent être inscrits par le responsable des installations dans un carnet sanitaire pour assurer la traçabilité des démarches.
Dans les systèmes de refroidissement comme la climatisation, les tours aéroréfrigérantes sont également sujettes à la réglementation. Responsables de l’évacuation de la chaleur vers l’extérieur, elles doivent être supervisées par une surveillance rigoureuse.
Des solutions connectées à mettre en place pour mieux contrôler le risque de légionelle ?
Cette obligation légale de surveillance des réseaux d’eau chaude sanitaire contre la légionellose peut être simplifiée par les solutions numériques des bâtiments intelligents. Il est ainsi possible d’automatiser les mesures et analyses, tout en gagnant en précision.
Pour un investissement réduit, différentes solutions connectées permettent de limiter le risque de légionelle et de respecter la réglementation. Elles offrent un suivi et un contrôle du réseau en temps réel. Les capteurs relèvent la température et avertissent les personnes en charge de la surveillance en cas de mesure anormale, ainsi que la zone concernée. Dorénavant numérique, le carnet sanitaire est géré de manière optimale. Il en découle une baisse importante du risque de contamination et un gain de temps considérable pour le personnel en place.
Avec une nette augmentation des cas de légionellose, il devient incontournable de veiller à la bonne surveillance des installations. Avec un coût raisonnable, les solutions connectées favorisent le respect de la réglementation liée aux risques de légionellose, ainsi que le confort et la santé de vos clients.
Dans ce domaine, le respect de la réglementation est essentiel. Les entreprises du bâtiment doivent ajouter ces paramètres aux différentes normes lors de leurs installations. Pour en savoir plus sur les normes en vigueur, nous vous proposons un livre blanc qui peut être consulté.
